HISTOIRE DES PATRONAGES

Le précurseur des patronages

1551
Fondation de l'ordre de l'Oratoire
SAINT PHILIPPE NERI
saint philippe néri

Surnommé le "Saint de la joie", saint Philippe Néri se distingue par sa simplicité et son contact chaleureux. Dans une Rome pleine de conflits, il va tendre la main aux plus pauvres, et notamment à des centaines d'orphelins. Il leur redonne espoir par le jeu, le rire et le chant. Avec d'autres prêtres, il va fonder la congrégation de l'Oratoire qui va initier les mouvements des Œuvres de Jeunesse.

Les pionniers des patronages

XVIII
1798
Œuvre de Jeunesse de Marseille
PERE JEAN-JOSEPH ALLEMAND
PERE JEAN-JOSEPH ALLEMAND

En pleine révolution française, le père Jean-Joseph Allemand fonde le premier "patronage" dans les quartiers bourgeois de Marseille. Il instaure une vrai pédagogie où les plus grands encadrent les plus jeunes. C'est de lui que nous tenons la devise "Ici on joue, Ici on prie !"

Il est considéré comme le premier fondateur des "patronages".

XIX
1830
Société Saint Vincent de Paul
FREDERIC OZANAM
FREDERIC OZANAM

Avec la société Saint-Vincent de Paul, Frédéric Ozanam créé une œuvre pour les jeunes des familles visitées par ses membres. Les enfants pauvres sont « patronnés » par des personnes privilégiées. Pour les religieux de St Vincent, le patronage est l’outil privilégié d’éducation et d’évangélisation de leur congrégation religieuse.

1842
Communauté des Salésiens
DON JEAN BOSCO
DON JEAN BOSCO

Prêtre "éducateur" par excellence, Don Bosco fait des jeunes sa vocation. Bâtisseurs d'écoles, de patronages, d'internats et d'églises, il fonde sa pédagogie sur l'amitié pour faire découvrir l'amour de Dieu, ainsi qu'une solide formation technique pour les préparer à la vie. Il permet le rayonnement des patronages ou "Oratorio" dans toute l'Italie grâce à ses méthodes d'éducation basées sur la bienveillance. 

1847
Œuvre de la Jeunesse Ouvrière
PERE TIMON-DAVID
PERE TIMON-DAVID

A la suite du père Allemand, le père Timon-David fonde à son tour une œuvre de jeunesse à Marseille mais destinée aux classes plus pauvres. Il rédige de nombreux écrits sur l'éducation chrétienne et tient pour place importante la formation des jeunes. Il fonde par la suite la Communauté des religieux au service de l’œuvre de jeunesse. 

l'essor des patronages

1882
Loi sur la laïcisation de l'école Primaire
Anticléricalisme

Les communautés religieuses ne sont plus autorisées à enseigner dans les écoles. De nombreuses congrégations ferment ou sont expulsées. 

1901
Séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Déchristianisation

Le clergé se voit perdre son action auprès de la jeunesse. Le patronage s'impose comme la "boite à outils" naturelle pour les prêtes séculiers qui veulent œuvrer à l'évangélisation des jeunes.

En 1866, environ

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En 1950, environ

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Le déclin dans les années 60...

  • Création des fédérations sportives et artistiques laïques
  • Polarisation sur l’Action Catholique avec ses branches spécialisées (ouvrière, agricole, jeunesse…)
  • Détournement par l’Eglise des activités de patronage (le patronage ne serait plus adapté, et trop lourd à porter)
  • Tournant de Mai 68 (émergence d’une bourgeoisie anticléricale, libération des mœurs…)

En 1990, environ

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Aujourd'hui, le renouveau !

Depuis les années 2000, de nombreux patronages fleurissent à nouveau aux quatre coins de la France pour offrir aux enfants des activités de qualité portées vers le Bien, le Beau et le Vrai ! 

En 2024, plus de

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Vous aussi, vous aimeriez participer à ce renouveau ?

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