ADN d'un patronage

La présence d’une figure de consacré

Le consacré (prêtre, religieux…) est présent pour rappeler sans cesse aux enfants et éducateurs, que Dieu est présent à chaque instant, même en jouant au foot ! Il montre que la sainteté est accessible ici-bas et que chacun y est appelé.

Un patronage est pour cela un mini « jardin d’eden » : un milieu à la fois ordonné et doté d’une grande liberté. On y nourrit profondément l’âme, le corps, le cœur et l’intelligence des enfants pour une éducation intégrale. La charité fraternelle est expérimentée ici de façon concrète par la culture du service et les liens d’amitié intergénérationnels. 

La figure du consacré nous ramène à notre but premier de vivre avec et pour Dieu, et donc avec et pour les autres.

prêtre dans une église

Une devise unique « Ici on joue, ici on prie »

Cette devise nous vient directement du XVIIIe siècle par l’un des pères fondateurs des patronages : le père Jean-Joseph Allemand. A première vue, ces termes semblent antagonistes, pourtant, ils sont intimement liés et ont des enjeux communs

Tout d’abord,  le jeu et la prière sont des écoles de relations. Ils cultivent la relation aux autres dans le jeu, et la relation à Dieu dans la prière.

Ensuite, le jeu est un monde de liberté où la capacité d’imagination va s’exercer. Par les histoires, le contexte, les activités, l’enfant apprend à construire et imaginer un monde dans lequel il va évoluer. Un enfant qui ne joue pas, et qui n’utilise pas cette faculté d’imagination risque de devenir un adulte tourné vers la survie et le nécessaire, avec de plus grande difficulté à entrer dans une « vie de l’esprit ». Cette projection n’a pas pour but d’enfermer les enfants dans un monde fictif mais de les éveiller au monde surnaturel. Le jeu est donc un moteur pour cultiver sa vie spirituelle.

Pour finir, le jeu est synonyme de joie. Au patro, l’enfant vit des moments de vraies joies partagées.

petite fille qui sourit

Une école de responsabilisation

Faire grandir un jeune, c’est aussi l’accompagner à prendre des responsabilités. A travers elles, il va développer une confiance en lui, en mettant ses talents aux services des autres. Donner des responsabilités à des jeunes et leur donner l’occasion de participer au Bien Commun, c’est leur faire éprouver qu’ils peuvent porter du fruit, et que c’est une des clés du bonheur. 

Pour cette raison, un patronage fonctionne grâce à une chaîne de transmission où les jeunes sont vus comme les futurs éducateurs. A chaque âge et selon les compétences, ils sont amenés à gravir des étapes pour de plus en plus de responsabilités dans ce lieu de vie qui est le leur. Ils sont encouragés à prendre des initiatives et à ajouter leur pierre à l’édifice.

La culture du service pour le Bien Commun enseigné dès le plus jeune âge permet de former des adultes solides, qui sauront s’investir dans la société, sans peur de l’engagement.

jeune qui aide une personne à mobilité réduite